• La mairie de Mondonville s'est associée à Dell'Arte dans le cadre de l'organisation du Tremplin Musique qui se déroulera le samedi 3 octobre à partir de 20 h à la salle des fête de Mondonville.

    Au programme de cette soirée de nombreux groupes de musique issus de la région Midi-pyrénées et une remise des prix réalisées par un jury de professionnels.

    " Ce tremplin donne l’opportunité à des groupes de présenter leurs compositions dans de bonnes conditions techniques avec peut-être la chance de remporter à l’issu de ce tremplin une des dotations. En lançant ce tremplin, nous avons fait un pari sur la créativité en Mid-pyrénées." (Mairie de Mondonville)

    Parmi les artistes on retrouvera le groupe Blanao que vous pouvez retrouver d’ores et déjà sur le site de Dell'Arte dans la rubrique "Catalogue artistes"

     

     

    Dell'Arte présent sur le Tremplin Musique organisé par la Mairie de Mondonville

     


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  • Le Couac se réjouit que Rio Loco fasse l’objet d’un débat nécessaire.
    Conscients des enjeux et des conditions dans lesquelles peuvent et
    doivent s’affirmer des prises de paroles argumentées et clairement identifiées au sein de  l’espace démocratique, nous nous sommes abstenus jusque là de réagir au coup par coup pour privilégier une démarche et une parole unitaire, respectueuse des avis parfois très  nuancés de chacun au sein de notre collectif. Les articles et commentaires parus dans la  presse nous amènent aujourd’hui à préciser quelques éléments.

    Le texte « Rio sans Locaux », dont le Couac est co-signataire, a été  rédigé par un ensemble d’acteurs culturels, d’artistes locaux et de citoyens et non  uniquement par le Tactikollectif. Les attaques nourries d'invectives et de procès  d'intention qui se concentrent sur cette structure font glisser le débat dont le niveau  d’exigence tombe malheureusement de plus en plus bas. Nous dénonçons ces attaques  caractérisées par des retournements idéologiques en affirmant notre solidarité pleine et  entière avec l’équipe du Tactikollectif dont l’honnêteté et l’intégrité ne sauraient être  remises en cause.

    Ensuite, le texte « Rio Sans Locaux » n’est ni une pétition pour  supprimer Rio Loco, ni un appel pour « quémander » une place dans cette manifestation. Cet  appel est une réponse à des pratiques – le clientélisme, l’opacité budgétaire, l’effet  de vitrine... sur lesquelles il y a lieu de s’interroger.

    Nous rappelons que Rio Loco est un festival en régie directe, dont les  salariés sont des employés municipaux. Comme tout acteur bénéficiant de l’argent public,  il est normal d’exiger une transparence quant à sa gestion. Tout en saluant le travail effectué en lien avec les acteurs  institutionnels toulousains, nous réaffirmons qu’il reste grandement insuffisant. Le festival  gagnerait en sens et en qualité à s’appuyer davantage sur le tissu culturel local, dont la  richesse et la diversité semblent être, à la lecture de certains commentaires, largement  sous-estimées (pour être mieux vilipendées). L’équation local=médiocre est le signe qu’un travail de longue haleine est toujours nécessaire pour sortir la culture de ses clivages  les plus ordinaires. Enfin, le festival étant municipal, il est d’autant plus légitime de  questionner sa cohérence dans ses modes de faire comme dans sa programmation, au regard  des volontés d’ouverture, de proximité, d’accessibilité affirmées par la  nouvelle équipe municipale.

    A ces interrogations s’en ajoutent d’autres, n
    ous les porterons au débat en organisant une rencontre publique le lundi 20  juillet à 18h (le lieu
    sera communiqué ultérieurement). Nous sommes convaincus que ces  discussions, au cours desquelles nous ne manquerons pas de questionner nos propres pratiques, seront fructueuses pour tous les acteurs culturels toulousains et au-delà. Nous vous invitons à y venir nombreux.

    Couac – 12 rue Ferdinand Lassalle – 31200 Toulouse
    Tél : 05 61 22 95 41 – Mél : contact@couac.org

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    Du 25 au 27 juin derniers les jardins de la Faourette, qui ont accueilli les Rencontres Toucouleurs, ont été envahit de toutes parts et à toute heure par de nombreux visiteurs. Au total sur les deux jours de la manifestation culturelle, plus de dix milles personnes ont profité de la programmation éclectique et des nombreuses animations proposées. Ils étaient deux milles à embarquer vers la première escale « diver’cité, le Maghreb au masculin » le vendredi 26 juin et environ huit milles à s’extasier devant la douce et envoutante Souad Massi et la très charismatique Cheba Zahouania pour une escale dans un Maghreb exclusivement féminin le samedi 27 juin.

     

    Les Rencontres Toucouleurs rentrent enfin dans la cour des grands et s’imposent désormais comme un événement majeur de la scène culturelle toulousaine. C’est un succès doublement mérité pour l’association organisatrice Dell’Arte et ses trois salariés permanents qui font de l’insertion sociale et professionnelle toute l’année et qui gèrent un budget pour le festival qui ferait pâlir plus d’un organisateur…

     

    Mais au-delà du simple constat mathématique, la réussite du festival, qui se justifie tant par l’engouement des spectateurs que par leur mobilisation,  démontre que la circulation des publics dans les quartiers est possible, qu’il n’est pas de lieux qui ne puisse accueillir la culture, et enfin que l’espoir d’une structuration du territoire et d’un dépassement des préjugés réside dans l’organisation et le renouvellement de telles rencontres.

     

    Face à la conjoncture sociale actuelle, la culture subsiste comme l’antidote le plus efficace contre le virus de l’indifférence et de l’exclusion. Les Rencontres Toucouleurs en sont la preuve.

     

     

    L’équipe Dell arte


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